Un réseau de chercheurs africains
veut développer la recherche sur l'énergie solaire.
veut développer la recherche sur l'énergie solaire.
Comme
je l'ai annoncé dans le descriptif de ce blog, celui-ci me servira
régulièrement à présenter les contours d'un projet lié à
l'information sur la science qui se fait en Afrique et par des
Africains. Après deux premiers billets d'actualité sur des travaux
scientifiques, il me semble opportun de commencer à éclairer ce
second point.
Au
salon World Efficiency, après la remise des trophées de la recherche publique énergie environnement climat, l'IRD a tenu une
petite conférence de presse, en présence de son PDG Jean-Paul
Moatti. Cela m'a permis d'échanger avec les chercheurs de cet organisme et
de l'université de Ouagadougou, au Burkina Faso, récompensés par l'un des trophées. Cela m'a aussi
permis de rencontrer Arouna Darga, de l'université
Pierre-et-Marie-Curie, venu féliciter son ancien professeur François
Zougmoré.
Arouna
Darga m'a expliqué qu'il mène des travaux de recherche dans le
domaine des dispositifs photovoltaïques, qui convertissent l'énergie
lumineuse du Soleil en énergie électrique. Il travaille au sein du
Laboratoire de génie électrique de Paris, installé à
Gif-sur-Yvette. Et l'équipe dont il est membre participe à
l'Institut photovoltaïque d'Ile-de-France, partenariat entre des
sociétés industrielles et des organismes publics de recherche. Il
se trouve que je connais le directeur scientifique de cet institut,
et même, d'ailleurs, le président. Cela a facilité le contact.
Quand
j'ai parlé science en Afrique à Arouna Darga, il a bien voulu
m'écouter. Et il m'a indiqué qu'il est membre (et même
représentant pour la France) d'un réseau de chercheurs africains
nommé ANSOLE (acronyme anglais pour « réseau africain pour
l'énergie solaire »). le coordinateur du réseau est Daniel Ayuk Mbi EGBE, de l'université Johannes Kepler de Linz, en Autriche.
Je
n'ai pas pris le temps d'enquêter sur ce réseau au-delà d'une
visite sur son site Web. Si j'en crois celui-ci, il a des
représentants dans une soixantaine de pays dans le monde, dont une
bonne partie en Afrique même. Avec le soutien de l'ICTP, centre
international de physique théorique installé à Trieste, en Italie,
et de la TWAS (Académie des sciences du monde), il finance des
voyages, des équipements, de la documentation, ainsi que
l'organisation de journées scientifiques.
ANSOLE
a ainsi réuni ses membres à Arusha, en Tanzanie, en juillet dernier. Le prochain rendez-vous est fixé au début de février
2016, à Sharm El-sheikh, en Egypte. INCORE 2016, conférence
internationale sur l'énergie renouvelable fêtera les 5 ans du
réseau. Les chercheurs qui souhaitent y présenter une communication
doivent être en train de peaufiner leurs résumés : la date limite
de dépôt est le 11 novembre prochain.
Pour
ce qui me concerne, j'aurai d'autres voyages à faire à la même
période, et je ne pourrai pas goûter aux joies de la science dans
le cadre très agréable de la station balnéaire égyptienne. Mais
je vais quand même essayer d'y avoir une correspondante ou un
correspondant pour pouvoir en parler, sur ce blog ou sur un autre
support qui pourrait être créé d'ici là. Prenons rendez-vous pour
février.
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